Intervention de Michel Françaix

Réunion du 25 septembre 2012 à 16h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Françaix :

Chapeau, monsieur le président Pflimlin ! Voilà un an et demi, malgré les coups portés au service public – restriction de la publicité, référence peu éclairante au global media, etc. –, nous aurions signé, pour trois raisons : le rôle capital joué par France Télévisions au service de la création, la qualité de ses émissions – diffuser à la télévision un opéra joué à Orange a un prix, mais cela équivaut à 1 200 représentations subventionnées ! – et la bonne résistance de l'audience malgré la multiplication des chaînes – le journal de 20 heures de France 2 a parfois devancé celui de TF1, ce qui ne s'était jamais produit auparavant.

L'avenir est toutefois moins souriant : nous savons que les recettes publicitaires baisseront et que, quelle que soit la bonne volonté du Gouvernement, les moyens dont disposera le service public ne pourront pas beaucoup augmenter puisqu'une hausse sensible de la redevance est exclue – sauf, comme je l'espère, à l'instituer pour les résidences secondaires. Dès lors, pourra-t-on continuer de donner à France 3 les moyens d'être une chaîne à la fois généraliste et de proximité ? Ne serez-vous pas assez rapidement contraint de définir des priorités, après le dialogue qui bien entendu s'impose avec les uns et les autres ?

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