En matière d'investissement productif, l'investisseur indirect se soucie moins de savoir sur quoi porte l'investissement que de la défiscalisation dont il va bénéficier : l'orientation des investissements est donc plus incertaine que s'il s'agissait d'un investisseur bénéficiant d'une aide directe. Autrement dit, un investisseur parisien, à qui l'on promet un retour sur investissement fiscal supérieur à son investissement dans le photovoltaïque, n'a rien à voir avec une entreprise domienne qui investirait dans ce secteur parce qu'elle y a un intérêt propre. Ainsi, défiscalisation et crédit d'impôt direct n'auront pas forcément les mêmes impacts.