Les élus locaux sont régulièrement confrontés à deux situations antinomiques. Il arrive que l'emploi, la productivité ou l'utilité publique s'accommodent du droit de l'environnement pour permettre la réalisation de projets jugés emblématiques à l'issue d'enquêtes d'utilité publique qui ne servent que d'alibi. Il arrive qu'à l'inverse, un projet d'importance locale majeure se heurte à des blocages administratifs, des retards ou même des annulations au motif que l'on aurait par exemple décelé la présence sur un site d'une espèce de papillon comme le fadet des laîches ! Comment simplifier les textes et rendre leur application plus efficace et plus objective – autrement dit, moins intégriste –, sans toutefois reculer sur la protection de l'environnement ?