En 2010 pesait une hypothèque : on ne savait pas si la publicité serait ou non maintenue en journée – nous savions seulement qu'il était prévu qu'elle disparaisse en 2016. On pouvait dès lors prévoir une baisse de ces recettes mais notre contrat d'objectifs et de moyens a été négocié et construit sur la base d'une législation et d'une réglementation constantes, aux termes desquelles cette publicité serait maintenue, avec seulement une clause de rendez-vous en 2013 en fonction de la décision prise. D'où le débat que nous avons eu ensemble à cette époque, madame la rapporteure pour avis.
Cela étant, il est primordial pour nous de savoir si la prochaine loi de finances ou, plus probablement, la future loi sur l'audiovisuel confirmera le périmètre actuel de la publicité, qui en tout état de cause devrait, aux termes de la loi en vigueur, cesser en journée à partir de janvier 2016. Pour le reste, nos perspectives économiques dépendront des arbitrages et de la loi de finances mais, il faut l'admettre, les tendances sont assez défavorables…