Madame, vous avez énoncé dans votre intervention des principes fondateurs qui me semblaient faire défaut à l'ancien président de l'AEF : le souci d'un cadre stabilisé et apaisé pour l'AEF, l'insistance sur la dimension humaine de l'entreprise, la reconnaissance des métiers.
Lors de votre audition par le CSA, et aujourd'hui encore, vous avez dit votre refus catégorique de la fusion des rédactions de France 24 et de RFI. Si RFI conserve une rédaction indépendante, un site internet spécifique et un budget propre, pourrait-elle redevenir une société nationale de programme et une filiale de l'AEF ?
La provinciale que je suis est particulièrement sensible au fait que seule l'Île-de-France a la chance de pouvoir capter RFI en FM ; que feriez-vous pour permettre l'attribution de fréquences FM à RFI sur le reste du territoire ?
Devant le CSA, vous avez indiqué, à propos des salariés qui s'opposent au déménagement, que vous préfériez « convaincre plutôt que contraindre » ; pourriez-vous être plus explicite ? Par ailleurs, les salariés de MCD, filiale arabophone de RFI, ont manifesté une certaine irritation à l'égard des tutelles, auxquelles ils reprochent d'accepter de maintenir des rédactions séparées pour RFI et France 24 tout en planifiant la fusion de MCD avec le pôle arabophone de France 24. Que feriez-vous à ce propos ?
Vous envisagez la séparation des sites internet ; pourriez-vous préciser ce point ? Vous avez également évoqué une coopération possible avec Radio France et France Télévisions ; quelle forme prendrait-elle ? Vous avez également déclaré vouloir rendre à RFI sa vocation mondiale alors que les moyens sont limités ; comment réaliser ce projet ? Avez-vous des suggestions à formuler pour l'AEF en prévision de la future loi sur l'audiovisuel ? Enfin, vous avez parlé de rétablir le dialogue social, qui semble rompu dans l'entreprise ; comment comptez-vous vous y prendre ?