Je vais plutôt céder la parole à mes collègues qui travaillent sur l'immigration algérienne ou marocaine, parce qu'il me semble que c'est à travers ce prisme comparatif qu'il faut poser la question. En outre, d'après mes recherches, c'est certainement l'immigration algérienne qui, en raison de la guerre d'Algérie, a le plus souffert de cette représentation publique – ce qui ne signifie pas que la population subsaharienne n'ait pas été l'objet du même type de discours.