Vous avez eu une phrase cruelle sur l'impact négatif de l'homme sur la planète.
Vous avez également évoqué la nécessité d'intégrer davantage le long terme dans les décisions : ne pensez-vous pas que seule la stabilité réglementaire permettrait d'atteindre cet objectif ? Elle est en tout cas souhaitée par les entreprises, les agriculteurs et l'ensemble des citoyens. Ne serait-il pas nécessaire de pratiquer une pause dans l'édiction des normes européennes, l'hystérie normative « plombant » la France et le continent européen ? Chaque nouvelle norme a un coût, qui, en période de crise, nous pénalise dans la compétition internationale.
Que pensez-vous, par ailleurs, des projets d'augmentation de la fiscalité sur le diesel, alors que celui-ci représente 70 % du parc automobile français et que des progrès ont été réalisés grâce au filtre à particules pour préserver la qualité de l'air ?