Les partenaires sociaux n'ont pour le moment exprimé aucune demande quant au partage des gains du CICE, mais ils le feront certainement.
Permettez-moi de dire quelques mots sur notre gestion de la main-d'oeuvre. Pour absorber les variations cycliques d'activité, nous faisons beaucoup appel aux intérimaires ; nous recrutons les plus qualifiés d'entre eux afin de ne pas perdre un savoir-faire dont l'acquisition est longue et difficile. Le chômage partiel permet également d'amortir la crise tout en conservant les compétences ; il peut même servir d'occasion pour les remettre à niveau.
Parallèlement, nous avons toujours maintenu une politique salariale continue, tâchant de revaloriser régulièrement les salaires. Malgré la crise, l'augmentation individuelle – signe de reconnaissance du potentiel de chacun et facteur de mobilisation des salariés – s'est élevée à 3,2 % l'année dernière et à 2,7 % cette année, niveaux d'autant plus importants que nous enregistrons actuellement des résultats négatifs. Quant à la rétribution complémentaire, nous versons parfois à nos salariés jusqu'à 10 % des résultats au titre de l'intéressement.