Lors de la dernière crise, nous avons recouru au chômage partiel et nous y faisons encore appel aujourd'hui pour pallier le ralentissement dans certains domaines. Le dispositif d'activité partielle de longue durée (APLD) nous a permis de ne pas licencier tout en conservant les savoir-faire, voire en les augmentant grâce aux formations. En permettant aux salariés concernés de garder une situation financière raisonnable, ce système leur a évité de travailler au noir – comme ce fut le cas lors de la crise précédente où les indemnisations ne dépassaient pas les 60 % du salaire – et de s'éloigner durablement de l'entreprise. Nous avons également utilisé le compte épargne-temps (CET) qui permet de choisir entre congés et rémunération. Ces mesures empêchent une crise passagère de détruire des familles et rend possible le retour des salariés dans l'entreprise – d'autant plus précieux que les savoir-faire sont longs à acquérir. L'APLD s'est donc révélée d'une grande aide pour affronter les difficultés.