Je vous remercie pour votre propos liminaire que vous pourrez compléter par les réponses que vous apporterez à nos questions.
Pouvez-vous préciser en quoi, selon vous, les caisses de sécurité sociale font une lecture restrictive de la condition de résidence pour l'accès aux droits sociaux ? Vous indiquez que l'appréciation de la condition de séjour principal, remplie quand la résidence en France dépasse six mois, ne doit pas se substituer à celle de foyer permanent, qui peut selon vous être remplie même quand les absences du territoire sont plus longues. Comment les caisses pourraient-elles mieux prendre en compte ce critère ?
Les immigrés âgés éprouvent-ils toujours des difficultés à se faire délivrer un document prouvant leur résidence fiscale en France ?
De quels éléments disposez-vous pour considérer que les immigrés âgés ont fait l'objet d'un « ciblage » particulier en matière de contrôle ? J'ajoute qu'un « ciblage » fondé sur la nationalité ou l'origine serait illégal. Avez-vous des preuves ? Je tiens à vous signaler que nous recevrons les représentants des services administratifs chargés des contrôles.
À la suite de la délibération n° 2009-148 du 6 avril 2009 dans laquelle la HALDE recommandait à une caisse d'allocations familiales de suivre des méthodes de contrôle plus respectueuses des droits fondamentaux et du principe de non-discrimination, avez-vous noté un changement dans l'organisation et le déroulement des contrôles menés par les différents organismes de sécurité sociale ? Quelles sont les pistes d'amélioration en la matière ?
Les décisions de suspension prises par les caisses de sécurité sociale sont-elles suffisamment motivées ? Pouvez-vous compléter vos propos sur le sujet ?
Quels sont les principaux enseignements des actions que vous avez menées au contentieux ? La judiciarisation des rapports entre l'administration et les immigrés âgés a-t-elle porté des fruits ? Dans quel sens la justice s'est-elle prononcée ?