La signature, il y a deux ans, de la convention bilatérale entre la France et le Maroc a suscité beaucoup d'espoir. Or, pour que les retraités puissent bénéficier de soins dans leur pays d'origine, ils doivent laisser leur carte Vitale en France, c'est-à-dire quitter définitivement le territoire français. Je le répète, tous les dispositifs qui sont adoptés visent à éloigner les immigrés retraités de la France.
La carte de résident permanent, qui existe déjà dans plusieurs pays européens et dont l'avantage est de donner un droit de séjour permanent, même si la personne quitte un temps le territoire français, doit sortir de la quasi-clandestinité dans laquelle on la cantonne. Jamais personne à la préfecture ne me l'a proposée.
Je tiens, monsieur le président, à rappeler que 78 000 Marocains sont venus travailler en France comme mineurs, notamment dans le Nord-Pas-de-Calais et en Moselle.