Dans une région industrielle comme la mienne, il y a trente ans, il n'y avait aucune personne d'origine italienne dans les maisons de retraite : la famille était là. Malheureusement, la question de la perte d'autonomie se pose aujourd'hui différemment, notamment parce que certaines personnes sont tout à fait isolées. Souvent, toutefois, les personnes qui résident en foyer préfèrent y demeurer, sans doute par peur de changer d'environnement. La mission entend se pencher sur ces questions.
Les politiques publiques sur la perte d'autonomie et les troubles de type Alzheimer étaient animées d'une volonté de non-discrimination, mais il est vrai qu'il y a un problème d'information. Il est vrai aussi que ces politiques sont déjà difficiles à comprendre pour des francophones instruits, voire pour des élus. Il faudra donc essayer d'améliorer la situation à cet égard.
Enfin, vous avez raison, l'instauration du regroupement familial, en 1974, a constitué un tournant très important.