Je remercie les intervenants d'avoir souligné la forte implication de leur commune dans la question du logement des immigrés âgés. Vous avez bien fait, madame Danielou, de plaider pour leur maintien en centre-ville, en dépit d'un marché immobilier très tendu.
Quelle que soit la manière dont se pose la question du logement à l'échelle nationale, il est choquant qu'on offre à des immigrés âgés des chambres de quatre mètres carrés qu'un bailleur privé n'aurait le droit ni de vendre ni de louer.
M. Hémon a signalé que des occupants n'avaient pas réapparu après la réhabilitation de leur foyer. N'ont-ils pas été relogés ? Cela est d'autant plus grave que les publics fragilisés, caractérisés par une grande précarité et une faible maîtrise de la langue, sont peu enclins, vous l'avez dit, à faire valoir leurs droits.
En vous écoutant, on a le sentiment que tous les immigrés âgés sont condamnés à vivre en foyer. Certains demandent-ils à en sortir ?
Enfin, tous les habitants des foyers sont-ils étrangers ?