Nous avons accordé des « carrés » à ces personnes qui vivent de la revente de petits objets dans le Nord-Est parisien, et des travailleurs sociaux les accompagnent dans leurs droits afin de les aider à sortir de cette misère de la revente qui est un monde très dur.
Par ailleurs, nous allons travailler à la mise en place de cafés sociaux itinérants, en particulier dans le XIIIe arrondissement. Grâce au contact avec les populations immigrées qu'ils rendront possible, ces dispositifs permettront de lutter contre l'isolement de ces personnes, d'obtenir des informations sur leurs besoins en matière de logement et d'intégrer ces populations au droit commun – elles font partie de notre cité et ont droit à cette reconnaissance.
En matière de logement, nous réfléchissons à la création de petites unités de vie qui permettent à ces personnes de rester ensemble tout en bénéficiant des droits sociaux.
Enfin, la ville de Paris ne souhaite pas créer d'EHPAD communautaire – quelle que soit leur origine, les personnes dépendantes ont besoin des mêmes soins et du même respect. Je pense que l'on peut faire appel à des associations, comme les cafés sociaux, qui connaissent et suivent ces populations.