Nous sommes en train de consulter des associations comme « Ayyem Zamen » sur cette question, qui concerne non seulement les immigrés ayant acquis un fort sentiment d'appartenance au terme de longues années de travail en usine, mais aussi ceux – certes très minoritaires mais représentant un symbole – qui ont porté les armes pour la France. Il est plus important pour eux et leurs familles – avec lesquelles ils ont parfois dû rompre – de se voir accorder cette reconnaissance, même tardive, plutôt que d'être décoré de la légion d'honneur ! Nous devons aussi parvenir à leur faire comprendre qu'ils ne perdront pas pour autant leur nationalité d'origine, à laquelle ils sont légitimement attachés.