Nous sommes nombreux à penser qu'il y avait un chemin pour tirer le CIF de ce mauvais pas. Peut-être y en a-t-il encore un, mais c'est avec une pointe d'amertume que je constate que les informations qui nous ont été données n'étaient pas toujours très solides. Avoir appris de ma collègue députée européenne Karima Delli que le commissaire en charge du dossier n'exigeait absolument pas l'extinction du CIF jette un doute sur les autres arguments qui nous sont donnés.
Un débat aussi franc et net est rare dans cette enceinte, et je m'en félicite. Le cabinet Deloitte peut être considéré comme juge et partie, puisque c'est vous qui lui avez commandé un rapport, et nous attendons celui du Gouvernement.
Le principal reproche que l'on peut vous faire est de faire l'impasse sur l'adossement et les conditions de refinancement. À ce stade, il faut donner de la consistance et de la crédibilité à un éventuel SIEG et j'attends, pour vous soutenir, que vous soyez plus précis.