Le Sénat a voté en première lecture le 24 mai le projet de loi sur la refondation de l'école de la République. Nous entamons aujourd'hui la deuxième lecture de ce texte.
Comme vous, monsieur le ministre, je me félicite du travail accompli par les sénateurs, en liaison avec nous d'ailleurs, et tout particulièrement par mon homologue au Sénat Françoise Cartron. Une convergence entre les deux assemblées s'est dégagée au cours des débats, si bien que 32 articles ont été adoptés conformes. Quant aux 60 articles restant en discussion, leur structure et la philosophie qui les sous-tend – l'ambition éducative – demeurent les mêmes.
C'est une excellente chose que le Sénat ait souhaité renforcer, dans certains cas, et préciser, le plus souvent, un certain nombre de dispositions votées en première lecture par notre assemblée. Je pense notamment à l'éducation à la santé, que nous n'avions pas suffisamment détaillée, et à ce qui constitue le coeur même du projet de loi, le retour à une formation professionnelle des enseignants et la création des écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE).
Il n'est donc pas étonnant que les amendements que nous allons examiner soient souvent la reprise de ceux qui avaient été déposés en première lecture. Voilà certainement la preuve de l'extraordinaire constance de nos collègues de l'opposition. Je ne peux que les féliciter pour leur fidélité à leurs convictions : ces amendements sont presque mot pour mot ceux que nous avions discutés en première lecture !