Intervention de Frédéric Reiss

Séance en hémicycle du 3 juin 2013 à 15h00
Refondation de l'école de la république — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Elle signifie également que l'aide individualisée doit être proposée dès l'apparition des premières difficultés afin d'éviter des redoublements dont les effets sont en général peu efficaces sur les acquisitions des élèves et réellement négatifs sur leur estime de soi.

La priorité au primaire nécessite ainsi de renforcer l'autonomie de gestion des écoles pour favoriser la réactivité des équipes enseignantes.

En première lecture, nous avons à la quasi-unanimité souligné la vigueur et la force de l'article L.111-1 du code de l'éducation, qui rappelle que la mission du service public de l'éducation va de pair avec la réaffirmation des valeurs de la République et, à travers elles, de la dimension morale et civique de l'éducation nationale. Or, du fait de l'article 3 A, l'article L.111-1 devient un véritable catalogue, certes généreux mais qui prône l'égalité à tout va, voire l'égalitarisme, en oubliant toutefois de préciser que la réussite d'un élève est le fruit de son application et de son travail. Inculquer le goût de l'effort est aussi une mission de l'école !

Je m'étonne que, dans un projet qui se veut refondateur, on n'ait pas pris le temps de reconsidérer la gouvernance de nos 53 418 écoles…

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