Le dépôt d'une motion de rejet préalable m'étonne. Ses auteurs veulent-ils en rester au statu quo, celui d'une école qui n'assure plus la réussite de chacun et de chacune, en dépit de l'engagement des équipes éducatives ? Le projet de loi de refondation de l'école a d'emblée donné lieu à un débat de fond constructif. Que signifie cette motion de rejet alors que nous reprenons le texte ce soir afin de l'améliorer encore ?
Les arguments développés m'étonnent tout autant. L'aménagement du temps scolaire n'est pas dans le texte proprement dit. Certes, chers collègues de l'opposition, 25 % seulement des enfants seront concernés à la rentrée 2013, mais ce n'est pas parce que les autres villes refusent l'aménagement du temps scolaire mais parce qu'elles ont décidé de prendre le temps de la consultation et de l'élaboration !