Pourquoi soupirez-vous ? Ces faits que j'évoque ne constituent pas à eux seuls la réalité de l'école, mais ils en font partie.
Comment s'étonner qu'un métier mal payé, peu considéré, exposé aux violences du temps, où le bon enseignant est indistinct du mauvais, où l'effort pédagogique n'est pas valorisé financièrement, attire si peu ? Un professeur des écoles sur trois déclare ressentir, confronté à la difficulté scolaire, une impression d'impuissance, d'isolement ou de fatalisme.