Ce texte assure par ailleurs l'accueil de tous les enfants sans exception dans une école inclusive, et ce dès la rentrée 2013. La formation initiale et continue de tous les enseignants sera assurée par les écoles supérieures du professorat et de l'éducation. Je rappelle tout de même que cette formation avait été supprimée et que nous avons failli voir disparaître du code de l'éducation le terme « formation continue ». Ceux qui étaient présents lors de la dernière législature ont souvenir de la proposition de loi Grosperrin.
J'ajoute que la présence de tous les partenaires au sein de la communauté éducative sera garante, vraiment, de la force de tout ce que l'on peut donner à nos enfants notamment à travers la mise en place des contrats éducatifs territoriaux, dont je me réjouis.
Le texte redéfinit le socle commun et met les outils numériques au service de la refondation pédagogique, et ce dès la rentrée 2013 : le service public du numérique éducatif sera mis en oeuvre au bénéfice de 30 000 élèves des zones d'éducation prioritaire.
En outre, l'apprentissage des langues étrangères dès le cours préparatoire et l'utilisation des langues régionales favoriseront l'habileté linguistique dès les premières années de la vie scolaire. L'éducation à la citoyenneté et à l'égalité entre les filles et les garçons sera fortement encouragée et débutera dès la maternelle.
Ce projet de loi se traduira dès la rentrée par la création de 6 770 postes d'enseignants, dont la moitié sera destinée à l'enseignement primaire. Nous n'avons jamais dit qu'il fallait toujours plus de postes d'enseignants ; ce que nous voulons, c'est qu'il y ait un enseignant dans chaque classe, et un enseignant supplémentaire…