La question de la coopération inter-régions ou du « grand voisinage » est une question très importante. Le ministère des Affaires étrangères vient de réaliser, en ce domaine, des progrès significatifs, en obtenant de la communauté internationale que les pays ultramarins puissent siéger, es qualités, dans certains organismes internationaux, par exemple des organismes en lien avec l'Amérique latine. Cette initiative leur permettra d'accéder à d'intéressants lieux de débats, notamment pour tout ce qui touche à la production intégrée.
S'agissant des migrations, il est vrai que c'est une question forte dans le monde ultramarin : par exemple, il y a plus de 200 000 martiniquais qui résident en métropole. Il faut introduire de la continuité territoriale, en favorisant la contractualisation avec les régions et les départements.
Il ne faut pas non plus sous-estimer la question de la fracture numérique. Pour simplifier, je dirais qu'il est indispensable que l'outre-mer soit parfaitement connectée, afin qu'elle puisse s'embarquer dans les meilleures conditions sur la voie du développement économique.
Enfin, en toutes choses, je pense qu'il faut avoir une approche pragmatique et se livrer à des expérimentations sur le terrain.