Monsieur le président, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, chers collègues, le ministre souhaite une union nationale sur son texte de loi, ou en tout cas sur les ambitions que nous partageons pour l'école française.
Nous pouvons, sur l'ensemble des bancs de cet hémicycle, nous accorder sur cette ambition, à une condition peut-être : ce serait d'arrêter les formules à l'emporte-pièce dont le ministre se fait spécialiste, et dont l'oratrice précédente vient de nous fournir un nouvel exemple.
Si je résume vos propos, malheureusement sans caricature, vous considérez que tout ce que vous faites est bien, et que tout ce que nous avons fait pendant dix ans a été une horreur. À vous entendre, nous détruisions l'école, nous supprimions la maternelle… En bref, fleurissent ici et là des qualificatifs qui semblent peu propices au développement d'une union nationale, ou en tout cas à la possibilité de nous retrouver sur un texte.