En tout cas, vous ne lui accordez pas le droit de figurer dans le texte de la loi. Le goût de l'effort et le respect de l'autorité, vous n'en voulez pas, alors même que toutes les figures détentrices de l'autorité sont aujourd'hui si malmenées !
Vous récusez la notion d'effort et, quand nous évoquons le respect dû à la personne qui fonde la vie en société, vous le récusez également, au motif que cela va de soi, qu'il y a des formulations plus amples, plus fortes, plus philosophiques… Je crois au contraire, monsieur le rapporteur, que nous avons besoin de rappeler ces notions fondamentales dont l'absence est en train de déliter complètement – pour utiliser une formulation que vous adorez, quoique je ne l'aime plus beaucoup car elle est tellement usée qu'elle n'a plus de sens – ce que vous appelez « le vivre ensemble ». Précisément, il faut réapprendre aux élèves la notion de respect. Dans l'égale dignité des êtres humains, nous parlons des droits. Où est, dans votre texte, l'expression des devoirs qui sont les corollaires de ces droits ?