Si nous n'étions pas dans un cadre aussi solennel, en train d'examiner un texte aussi sérieux, cela pourrait faire l'objet d'une discussion aimable, un soir, entre amis.
Accoler à la liberté de conscience, qui dépasse la liberté elle-même puisqu'elle est vraiment consubstantielle à la dignité humaine, qui constitue l'une des grandes revendications et l'une des grandes conquêtes de l'humanité – pas des républicains, même si ce sont eux qui l'ont exprimée, mais de l'humanité –, lui accoler le droit de manifestation me paraît curieux.
Le droit de manifestation figure d'ailleurs dans la Constitution.