Je vais me battre, monsieur le président, pour la liberté d'expression et d'opinion en défendant cet amendement.
Je constate qu'avec vous, le débat s'arrête vite. L'on proclame parfois « Égalité ! Égalité ! Égalité !». Aujourd'hui, ce serait plutôt « Liberté de conscience ! Liberté de conscience ! Liberté de conscience ! ». Concrètement, quelle différence faites-vous entre la liberté de conscience et la liberté d'expression ? En voyez-vous seulement une d'ailleurs ? Ou bien êtes-vous en train d'appliquer à la lettre le leitmotiv du ministre de l'éducation qui veut arracher les élèves « à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » ? Nous nous y refusons pour notre part et nous défendons une liberté d'opinion respectueuse de chaque personne, ainsi qu'y tendait l'amendement de M. Reiss. Vous ne le souhaitez pas et nous voyons bien que nos conceptions divergent sur la notion de liberté.