Les bouleversements économiques, sociaux et géostratégiques guideront votre action, avez-vous affirmé dans votre propos introductif. Vous auriez pu y ajouter la crise écologique, qu'il est essentiel de ne pas sous-estimer et que, du reste, vous mentionnez par la suite. L'épuisement des ressources, le changement climatique, la biodiversité, sont autant de questions qui vont peser très lourd. De ce point de vue, on ne peut que soutenir vos priorités d'investissement, en particulier en direction du logement et des territoires ruraux.
S'agissant des infrastructures, la Cour des comptes estime à juste titre qu'il faut étudier la rentabilité financière et économique des projets envisagés. Il convient donc de prendre un peu de recul et de mesurer tous les impacts. Dans l'hypothèse où il faudrait durcir les critères faute de moyens pour tout réaliser, les investissements dans le logement semblent bien préférables à ceux dans les infrastructures routières, tant au regard de l'emploi et des besoins sociaux qu'au regard de la crise écologique.