Je salue Jean-Paul Chanteguet qui a pris cette initiative. Il a eu raison de resituer la crise écologique dans la globalité de la crise économique et sociale. Jacques Krabal a également insisté sur ce point. Effectivement, la fiscalité écologique n'est pas un but en soi : c'est un outil au service d'un objectif global. Il ne faut pas séparer les enjeux de la transition énergétique des enjeux de l'économie circulaire, dont a également parlé Arnaud Leroy et qui sera à l'ordre du jour de la prochaine conférence environnementale : il s'agit d'un enjeu majeur de politique industrielle. La fiscalité environnementale est un levier au service de l'économie verte. La France doit prendre à bras-le-corps cet enjeu de la croissance verte. Monsieur Sermier, cessez d'opposer les enjeux économiques aux enjeux écologiques !