Intervention de Frédéric Reiss

Séance en hémicycle du 4 juin 2013 à 15h00
Refondation de l'école de la république — Article 27 bis

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Comme mes collègues, je me réjouis des avancées significatives qui ont été obtenues au Sénat.

L'enseignement bilingue paritaire a bien des vertus : plus il est précoce, meilleurs sont les résultats. Il faut, bien sûr, que les élèves soient prêts à consentir des efforts, aspect de l'éducation dont nous avons débattu hier. Au plus jeune âge, l'enseignement passe aussi par l'affectif, qui constitue un élément primordial de l'apprentissage.

Je viens de la région, l'Alsace, qui compte le plus de locuteurs d'une langue régionale – en valeur absolue, et non pas simplement en proportion. Dans les régions où les langues régionales sont en usage, il est important qu'elles puissent être enseignées à l'école car elles permettent d'améliorer l'apprentissage non seulement du français, mais aussi des fondamentaux. C'est une grande chance que l'on offre aux élèves.

Dans les académies concernées, il faudra prévoir des dotations particulières pour que les recteurs et les directeurs académiques des services de l'éducation nationale disposent des moyens de mettre en oeuvre une politique volontariste en matière de langues régionales.

Beaucoup d'associations travaillent avec les collectivités régionales et départementales. Nul doute que le développement de l'enseignement des langues régionales à l'école donnera un souffle culturel nouveau à la promotion de nos régions, dont la diversité fait la richesse de la France.

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