Il est défendu.
Je ne comprends toutefois pas très bien la position du ministre sur l'amendement précédent. À défaut de précision, ma crainte est que l'on enregistre la réponse suivante : l'enseignement de la langue régionale ne fait pas partie de l'horaire normal, la langue régionale n'entre pas dans la pédagogie normale. Elle reste donc à la marge, à la porte, et relève du régime de la tolérance et non du droit.
C'est de cette situation que nous voulons sortir, afin d'accéder à un régime de droit objectif pour les parents qui souhaitent ce type d'enseignement pour leurs enfants.
Je regrette cette position attentiste, et je crains que l'on en revienne à la logique entendue en première lecture à l'Assemblée nationale. Il m'avait pourtant semblé, monsieur le ministre, que, lors du vote au Sénat et à l'écoute de divers responsables, vous aviez évolué.