Cet amendement pose une question assez singulière, que certains vont peut-être découvrir : celle de l'offre d'enseignement disponible en Île-de-France en langues régionales.
En Île-de-France affluent, hélas ! pour des raisons professionnelles, un certain nombre de nos compatriotes qui viennent des régions périphériques. Malgré tout, ils souhaitent maintenir leur langue régionale, et ils y parviennent. Il y a quelque temps, je me suis rendu dans une école Diwan, dans le 15e arrondissement de Paris. Notre collègue Philippe Goujon, maire de cet arrondissement, a contribué à cette réalisation exemplaire qui délivre un enseignement de qualité. Il faut que vous sachiez qu'il y a une liste d'attente pour intégrer cette école.
Je précise que la langue enseignée doit être une langue reconnue comme traditionnellement pratiquée dans un territoire de la France métropolitaine ou d'outre-mer, de façon qu'il n'y ait pas de problème par rapport à d'autres langues issues de l'immigration. C'est un autre sujet, sur lequel je ne me prononcerai pas.
En tout état de cause, nous devons exprimer une volonté. Je sais que la ville de Paris s'était fait plus que prier pour aider l'école Diwan. En tout cas, notre collègue Philippe Goujon avait fait le nécessaire. Mais il y a d'autres demandes.