Cependant, très honnêtement, monsieur Tardy, la faiblesse des arguments de M. Saddier m'a rassuré. Il n'est quasiment intervenu que sur des questions de forme.
J'ai donc vu dans l'énormité de ce qu'a dit M. Tardy et dans la faiblesse des arguments de M. Saddier une forme d'hommage rendu à notre collègue François Brottes, à l'origine du texte.
Il faut se rendre à l'évidence, nous sommes tous d'accord sur un point : il y a un besoin environnemental à réduire la consommation d'énergie. Nul ne peut contester que le réchauffement climatique est une réalité et qu'il faut réduire les émissions de dioxyde de carbone. Et personne ne peut contester, surtout les députés de l'opposition, que le paquet énergie-climat nous impose de réaliser 20 % d'économies d'énergie, ainsi que cela a été décidé au niveau européen.
La proposition de loi de François Brottes répond aussi à un besoin économique : vous savez comme moi, mes chers collègues, que la France est dans une situation de dépendance quasi-totale sur le plan énergétique.