– J'aurai deux questions. Vous estimez que nous ne sommes pas en retard, alors que, pour l'éolien offshore flottant, nous ne vendons pas une seule machine, selon les statistiques qui nous sont données par l'IFP Énergies nouvelles. Vous indiquez sur toutes les nouvelles techniques d'énergies marines renouvelables les efforts d'innovation et de R&D – ce que l'Office a demandé depuis longtemps –, est-ce que vous pensez que, dans les futurs appels d'offre, nous aurons plus de succès pour l'éolien offshore que pour l'éolien ou le solaire ? Vous nous avez montré que les marchés s'annoncent importants, certaines technologies rattrapant celle de l'éolien offshore. Est-ce que les investissements d'avenir vous ont apporté des financements et si oui combien ? Mêmes questions pour la Banque publique d'investissement (BPI), OSEO, l'État, la Caisse de dépôts, les banques privées.
Quand on voit la manière dont on mène, depuis longtemps, la politique industrielle, je suis très inquiet sur nos chances de développement de technologies qu'on pourra vendre, car si on ne les vend pas, on les achètera aux autres, comme cela s'est produit pour le solaire.
Enfin sur la question de l'acceptation sociale, avez-vous rencontré des contestations fortes et, si oui, sur quelles bases ?