L'alerte réside dans la décision du ministre de la Défense de changer la gouvernance de Louvois et de me la confier en me donnant respectivement 10, 16 et 22 mois pour opérer la « bascule » des trois organismes principaux. Parallèlement, on a mis en place une mission en recrutant un spécialiste. On a donc cherché à réaliser cette opération dans de bonnes conditions.
C'est, encore une fois, parce qu'on s'aperçoit, dès début 2010, que les CTAC se dégradent très vite et que la gestion de la solde de l'armée de terre est en train de s'effondrer qu'on met en place ce dispositif d'urgence. L'objectif était d'accélérer et de garantir le passage à Louvois. Comme je vous l'ai dit, nous avons fait au préalable toutes les soldes à blanc et en double : nous pensions donc que nous pouvions faire la « bascule », d'autant que l'opération avait fonctionné pour le personnel civil et le SSA.