Malheureusement, les constats se poursuivent et deviennent de plus en plus alarmants. De nouvelles pollutions émergent dans lesquelles ces microplastiques – et notamment les microfibres provenant des vêtements – sont toujours impliqués. Le largage de ces fibres n'est notamment pas stoppé par les stations d'épuration. Nous en retrouvons donc des quantités phénoménales en mer.
Une étude récente effectuée au mois d'août concerne la pollution des moules de la mer du Nord. Colin Janssen, toxicologue de l'université de Gand, a démontré qu'une portion de ces coquillages contenait 300 morceaux de plastique.
Il serait ainsi intéressant d'aller vérifier la situation des moules en Méditerranée. Malheureusement, tous les ans, nous découvrons de nouvelles pollutions liées à la fragmentation du plastique, qu'il s'agisse des microfibres ou des microbilles (que nous retrouvons dans les produits de gommage cosmétique).
Je souhaite également évoquer le problème du sac oxofragmentable. Ce dernier nous est en effet présenté comme 100 % biodégradable. Malheureusement, 1 ou 2 % d'additifs lui sont ajoutés, lesquels favorisent sa fragmentation lorsqu'il se retrouve dans l'environnement. Il est donc pire que les sacs traditionnels.