- Je ferai d'abord une observation sur l'utilité de l'agence que j'ai proposée pour la réalisation d'infrastructures que vous venez d'évoquer.
Pour financer des installations d'épuration, la BEI fait valoir que l'assainissement de l'eau doit être payé à son juste prix par les consommateurs. Pour un ministre de l'eau égyptien, la marge de manoeuvre n'apparaît pas très forte sur ce point... Dans ce cadre, une agence placée auprès de l'UPM pourrait « mettre de l'huile dans les rouages » pour le lancement des projets.
Postérieurement et quand les investissements ont été réalisés, il convient de voir ce qu'il advient cinq années plus tard. S'agissant de l'assistance technique au fonctionnement, l'agence dont je propose la création pourrait peut-être avoir une action. En effet, il est peu intéressant de réaliser des investissements coûteux qui ne fonctionnent pas cinq ans après…
Un partenariat s'esquisse, par ailleurs, entre le PAM et l'UPM. Que donnera-t-il concrètement ? Des centres de PAM travaillent bien, d'autres ne font pas grand-chose. De plus, le PAM a une action normative très forte, mais les accords sont plutôt appliqués sur la rive nord que sur la rive sud. La coordination proposée apparaît donc une très bonne chose, mais sur quoi débouchera-t-elle concrètement ?