Intervention de Antoine-Tristan Mocilnikar

Réunion du 28 mars 2013 à 14h15
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Antoine-Tristan Mocilnikar, responsable des questions Environnement et Développement durable, Mission Union pour la Méditerranée :

Nous ne retenons pas totalement l'idée d'agence. Nous affirmons simplement que s'il y en avait une, il faudrait qu'elle soit rattachée à l'UPM.

À ce stade, la France est très à l'écoute de ce qui se passe en Méditerranée. Le Président Hollande s'est montré clair à ce sujet. Il a affirmé qu'il fallait nous montrer pragmatique, c'est-à-dire que nous ne nous interdisions rien, en prenant en compte la nécessité de nous trouver des alliés. La construction de cette vision méditerranéenne consiste certes à ne pas se priver d'idées innovantes, mais à ne pas le faire seul.

L'UPM a réussi à créer une institution qui fonctionne assez bien : l'Assemblée parlementaire de l'UPM, présidée par Martin Schulz, président de l'Union européenne, se réunira la semaine prochaine à Marseille, à la Villa Méditerranée. Plus de 40 présidents de parlements ont annoncé leur venue et seront présents à Marseille la semaine prochaine. Ils feront une déclaration et relanceront au plus haut niveau l'action des parlementaires en Méditerranée.

S'y ajoute évidemment la société civile. La semaine prochaine, nous la réunissons par le biais d'une réunion de la seule agence de l'UPM qui existe (elle a été créée avant l'UPM) et de la fondation Anna Lindh pour le dialogue des cultures, basée à Alexandrie. Quelque 1 500 personnes de la société civile se réuniront ainsi à Marseille la semaine prochaine pour débattre de leurs priorités de Méditerranée.

Nous pensons également que les collectivités locales sont très importantes. Dans ce monde de transition politique, elles doivent jouer un rôle renforcé. À Marseille, nous mettons également en place la réunion des territoires de la Méditerranée. Trois feuilles de route nous seront délivrées. Elles seront à chaque fois débattues au sein de l'UPM. Dans le « bouton » de cette « marguerite » ne se trouve pas seulement l'exécutif, mais aussi les sociétés civiles, les régions et les parlementaires.

L'institution officielle de l'UPM s'appelle l'ARLEM (autorités régionales et locales de l'Euro-Méditerranée). Des collèges se réunissent. L'ARLEM et la galaxie parlementaire de l'UPM sont présents à la réunion des hauts fonctionnaires.

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