Intervention de Antoine-Tristan Mocilnikar

Réunion du 28 mars 2013 à 14h15
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Antoine-Tristan Mocilnikar, responsable des questions Environnement et Développement durable, Mission Union pour la Méditerranée :

Nous labellisons de plus en plus de dossiers bâtis par les organisations internationales. Par contre, dans notre sujet du jour, je ne peux qu'encourager l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), à déposer des dossiers. Certains organismes se situent à l'interface des États et des ONG. S'ils déposent des dossiers à Barcelone, ils bénéficieront d'une visibilité collective maximale. Prenons le cas des sacs en plastique à usage unique. Si l'UICN proposait un programme en Méditerranée sur ce thème, l'écho serait très favorable dans le système de l'UPM. Il serait donc labellisé sans difficulté.

La labellisation ne constitue pas un mauvais instrument. Je vais vous en décrire à la fois les intérêts et les faiblesses. La faiblesse, c'est que la labellisation s'effectue avant le financement. C'est aussi sa force. Dans une période de crise absolue, le fait de labelliser avant financement permet de faire de la politique.

Le PAM lui-même, comme toute institution, rencontre des problèmes de gouvernance sur le sujet de la volonté des parties prenantes ; il n'est jamais simple, pour une institution internationale, de savoir ce que veulent ces dernières.

L'intérêt du système de l'UPM réside par ailleurs dans le fait qu'il permet d'identifier des priorités. Or, si nous identifions des priorités, il est évident que le PAM va les prendre en compte. Les priorités de plus en plus objectivées sont naturellement prises en compte par les institutions. Je peux vous assurer que la labellisation de l'UPM fonctionne, même si c'est de façon labyrinthique.

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