En suggérant de confier cette gestion de manière générale à « toute la filière viticole », la proposition de résolution vise précisément à laisser à chaque État, puis chaque région, la possibilité de s'organiser au mieux en ajustant l'évolution de ses autorisations au regard notamment de son expérience, de ses intérêts et de l'évolution des marchés. Dans ma région, par exemple, nous avons été victime d'une sur-plantation qui a longtemps pesé sur les prix du Cognac, entretenant une légitime méfiance à l'égard d'une autonomie trop large laissée aux organisations professionnelles. Mais comme chaque cas est particulier, il me semble plus judicieux de laisser une marge d'adaptation locale.