À l'opposé du discours patronal, vous considérez unanimement qu'il n'y a pas de problème de surcapacité et que l'on peut retrouver un niveau de production. La question des surcapacités se pose aussi en Chine où elles sont estimées à 200 millions. Est-il pertinent pour l'Union européenne d'interdire l'importation de produits, comme le font les États-Unis et la Chine, alors que la question posée est celle de la répartition de la production d'acier dans le monde ?
La coordination syndicale au niveau européen n'est-elle pas en retard par rapport à la stratégie des entreprises ? Quelles questions devons-nous poser au commissaire européen sur la politique que doit mener l'Europe demain pour protéger les sites industriels qui vous semblent menacés ?
Au-delà de la sidérurgie dite des commodités, quels sont les outils à développer en matière de recherche et développement pour assurer la pérennité de la sidérurgie européenne ? On évoque une sidérurgie de niche. Les outils industriels sont-ils, selon vous, performants et en état ou nécessitent-ils des investissements importants ?