Le Gouvernement a fait de la BPI son bras armé pour mener à bien la réindustrialisation. Les interventions de la banque publique, sous forme de prêts bancaires et de fonds propres, permettront de remédier aux carences du secteur privé et de satisfaire, au moins en partie, les besoins de financement des entreprises. Dans son rapport pour la mission d'information sur les coûts de production en France, notre collègue Daniel Goldberg a proposé que les PME soient représentées au conseil d'administration de la BPI, afin de garantir que la banque ne les néglige pas. Que pensent la CGPME et la BPI de cette idée ?