Je soutiens quant à moi les amendements de M. le président.
J'ai le sentiment, monsieur Ciotti, que vous tenez à dramatiser excessivement la situation en nous prêtant des intentions néfastes pour le Parlement, l'opposition et, finalement, la démocratie et la République.
L'élargissement à l'espace francilien s'impose car, depuis 2009, la compétence territoriale des services placés sous l'autorité du préfet de police a elle-même été élargie. Nous savons que ce dernier doit désormais gérer en Île-de-France des rassemblements de toute nature qui, parfois, suscitent des débordements à l'intérieur ou à l'extérieur des enceintes sportives. Nous condamnons tous, bien entendu, ce qui s'est passé à Paris intra muros suite à la victoire du PSG, place du Trocadéro, le lundi 13 mai 2013.
Formellement, vous cherchez à remettre en cause la politique de sécurité publique du ministre de l'Intérieur et à défaut de pouvoir le faire sur le fond vous avez trouvé là le moyen adéquat. Or votre bilan, s'agissant du maintien de l'ordre, est négatif ! Là est le fond du problème ! Il est donc assez compréhensible que nous essayions de discuter de cette question-là mais en élargissant les perspectives temporelles et spatiales.