Inlassablement, je remets sur la table ce marronnier journalistique qu'est l'avenir de la RN 21, qui traverse mon département du Nord au Sud. Je m'en inquiète d'autant plus que la route est aujourd'hui inondée et nécessiterait une solidarité nationale beaucoup plus forte. Il s'agit pourtant d'une voie structurante tant sur le plan européen qu'interrégional et transpyrénéen. Rien de sérieux n'a été fait pour moderniser cette route ni la programmer en mise à deux fois deux voies au cours des dix dernières années. Aujourd'hui, certains penchent pour une modernisation dans le cadre d'une concession privée, d'autres, dont je fais partie, pensent que c'est à l'État de consolider et de moderniser cette infrastructure dans le cadre d'une politique volontaire d'aménagement du territoire rural. Inclinez-vous, dans vos réflexions, pour l'une ou l'autre des options ou, comme je le crains parfois, n'inclinez-vous ni pour l'une ni pour l'autre ?