Je regrette que « Mobilité 21 » n'ait pas traité la question des dirigeables, dont je crois qu'ils peuvent constituer un des modes de transport, de personnes comme de marchandises, de demain. Alors que la Grande-Bretagne et l'Allemagne ont lancé des programmes de recherche extrêmement importants dans ce domaine, en France, on considère les quelques-uns qui existent comme un peu fous. Pourtant, ce mode de transport n'est pas plus bête qu'un autre, il mérite d'être développé.
L'autorisation européenne de libre circulation des méga-camions de 60 tonnes est possiblement imminente. Cela nécessitera de procéder à des réaménagements et des adaptations des routes européennes. Avez-vous envisagé cette éventualité et en avez-vous tenu compte ? De mon point de vue, l'arrivée de ces 60 tonnes sur le territoire serait une aberration.
Connaissant votre implication dans ces domaines, je vous fais confiance pour prendre en compte l'environnement et la transition écologique. En matière de transport de marchandises, le coût est déterminant dans le choix entre ferroviaire et route. Êtes-vous favorable à ce qu'on consacre désormais des comparaisons en coût global, qui incluraient les coûts pour l'environnement et la société ?