Merci, monsieur le président Duron, pour votre présentation et pour la méthode de travail que vous avez définie pour votre commission.
Si je partage globalement les critères retenus, je n'ai pas senti qu'ils s'inscrivaient dans une volonté de remédier aux problèmes de la ruralité. Sur un certain nombre d'entre eux, elle est même déficitaire – moindre économie, moindre impact. Peut-être faudrait-il prévoir quelques compensations dans un souci d'égalité des territoires, d'autant que les programmes ruraux sont souvent moins coûteux que les grandes infrastructures reliant les grandes métropoles.
Pour remédier aux problèmes de financement, au moins des autoroutes, les sociétés concessionnaires pourraient sans doute être sollicitées d'une manière ou d'une autre.
Je suis très heureux d'avoir entendu de votre bouche que le chantier de l'A 51, reliant Aix à Grenoble, commencé mais pas terminé, revient à l'ordre du jour. J'y suis très sensible. N'oublions pas pour autant les petits appendices, comme la liaison A 51-Digne-les-Bains, chef-lieu de préfecture qui ne dispose ni de réseau ferré ni d'autoroute. Là aussi, il s'agit d'un chantier commencé dans le cadre d'un programme de modernisation des itinéraires routiers (PDMI). Les collectivités seront-elles appelées sur tous les chantiers d'infrastructure ou l'État fera-t-il son affaire des très gros chantiers, laissant régions, départements et communes participer au cofinancement de PDMI régionaux ?