Intervention de Arlette Grosskost

Réunion du 28 septembre 2012 à 12h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArlette Grosskost :

Aux yeux de bon nombre de nos partenaires étrangers, notre pays souffre de trop de dépenses publiques et de trop d'impôts. Or, la diminution des premières apparaît très insuffisante et la hausse des seconds massive. L'augmentation des prélèvements fiscaux réduit les marges des entreprises et donc leurs investissements – d'autant plus que vous accroissez la taxation des financements des investissements les plus lourds. Cela se répercutera dans le prix de revient ou empêchera le rachat d'entreprises étrangères.

Les économies que vous présentez sont mal ciblées – à l'exception du domaine de la défense nationale, ce qui, dans une période troublée, peut être dangereux.

Votre politique de consommation, décidée au détriment d'une politique de l'offre, se heurtera à la diminution des dépenses des ménages aisés qui devront faire face à l'accroissement de leur imposition.

Pensez-vous sincèrement, messieurs les ministres, que la stratégie que vous avez choisie permettra de conserver la faveur des marchés financiers ? Dans le cas contraire, avez-vous un plan B ?

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