Avec ma collègue du groupe écologiste, Mme Sas, nous tenons à saluer l'ampleur de cet ajustement budgétaire de 30 milliards d'euros. En outre, ce projet de loi de finances repose sur une fiscalité plus juste et progressive ; les dépenses de l'État sont réduites. La baisse de 10 milliards d'euros des dépenses publiques et l'accroissement de 20 milliards des recettes créent un équilibre qui évite l'austérité.
Cependant, la question de la fiscalité écologique et de la préparation de l'économie du futur reste posée. Nous souhaitons donc que, dès l'année 2013, certaines niches fiscales soient modifiées. Ainsi, le barème kilométrique qui favorise largement les grosses cylindrées doit être révisé. De même, une réflexion sur les pesticides doit être immédiatement menée. Le travail d'élaboration d'une fiscalité écologique beaucoup plus vaste doit être conduit ; il sera long car, outre qu'il pourra être conjugué avec celui portant sur la compétitivité et le financement de la protection sociale, il faut tout d'abord se remettre de l'échec de l'écotaxe de 2009.
Enfin, quelles sont les propositions de l'opposition pour réaliser davantage d'économies dans les dépenses publiques ?