Madame la ministre, merci de nous avoir rappelé des évidences trop rarement assimilées ! Si un million de touristes chinois viennent en Auvergne, les Auvergnats se retrouveront en minorité ; avec ses 32 millions d'habitants, la seule ville de Chongqing pèse, dans une négociation, autant que la moitié de la France. Nous réalisons 58 % de nos exportations en Europe, négligeant la Chine, alors que gagner 1 % de ce marché d'une ampleur exceptionnelle est à la fois plus facile qu'en Europe et bien plus avantageux.
En matière de gestion des hôpitaux, parvenons-nous à exporter le modèle français de la délégation de service public (DSP) ?
Plutôt que d'aider la Chine par le biais de l'Agence française de développement (AFD), n'aurions-nous pas intérêt à lui apporter des aides liées ?
Vu les difficultés administratives que nos entreprises rencontrent en Chine, on ne peut réussir sur ces marchés porteurs qu'avec un accompagnement de qualité. Or la multiplication des intervenants aux actions redondantes ou contradictoires nuit à l'efficacité. Ne faudrait-il pas limiter la coopération décentralisée pour lui préférer un système plus coordonné ?