Rien n'est jamais suffisant, mais en moins d'un an, en dix conseils des ministres, nous avons apporté plus que nul autre gouvernement en respect et en reconnaissance aux régions ultrapériphériques ! Nous devons travailler encore, nous ne sommes qu'au début de longues négociations. Nous aurons notamment, sur les capacités de pêche, à faire en sorte que la spécificité des régions ultrapériphériques suscite des dispositions particulières, pour éviter l'application des règles européennes inadaptées à ces régions.
Je pourrais continuer. Vous avez été éloquents, vous avez été passionnés, vous avez été complets. Vous avez donné l'impulsion nécessaire, parce que les parlementaires de nos littoraux ont une vision de la France qui est celle d'un pays qui peut réussir, qui peut s'appuyer sur la croissance maritime. Nous la connaissons, nous savons qu'elle recèle toutes les solutions de demain : qu'il s'agisse de nutrition, d'énergie, de pharmacopée, nous avons des solutions qui passeront par la mer. Pour le moment, il faut armer la France pour ces défis.
Voilà, madame la présidente. De la capitale à la mer, il y a un grand pas. Il faut maintenant maritimiser la capitale, il faut que la capitale et ses élus aient pleine conscience de cette ouverture, de cet enjeu majeur pour la capitale d'une France maritime ! Ce sont en tout cas les voeux que nous formons et je suis persuadé qu'ils sont ici unanimement partagés.