Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous pouvons enfin nous consacrer à ce débat qui a été reporté trois fois, ce qui laisse planer un doute sur l'intérêt que porte le Gouvernement à cette question. Mais ce débat est aujourd'hui à l'ordre de jour, alors ne le boudons pas.
Tout d'abord, je dirai que je suis surpris de voir qu'il n'y a personne à mon extrême gauche, qui a pour habitude d'appeler à une ouverture plus large des frontières, pas plus qu'à mon extrême droite, qui a fait de l'immigration un cheval de bataille.